Lignes quotidiennes

Lignes quotidiennes
Dernier ouvrage paru : L'Algérie en 100 questions. Un pays empêché (Tallandier, 2019)

samedi 19 mars 2011

Ennemis de leurs peuples et de la souveraineté de leurs propres pays, les dictateurs finissent mal, en général

.
_
On ne le répétera jamais assez. Les dictateurs sont le malheur de leur peuple et, tôt ou tard, ils provoquent l’effondrement de leur pays. C'est ainsi que Saddam Hussein a amené l’invasion américaine de 2003 laquelle a causé sa perte et plongé l'Irak dans un chaos qui est loin d'être terminé.

Mouammar Kadhafi, quant à lui, entrera dans l’histoire comme étant le dictateur dont les agissements ont permi aux armées occidentales de revenir en Afrique du nord. Je comprends ceux qui s’inquiètent du déploiement militaire de l'Otan pour stopper les opérations militaires libyennes mais n’oublions pas que c’est la dictature de Kadhafi qu’il faut d'abord blâmer. C’est elle qui, finalement, a mis en danger la souveraineté de la Libye.

De cela, il faut tirer un enseignement majeur : les autocrates, les tyrans, sont les partenaires idéaux pour un Occident qui, quoiqu'il dise, ne pense qu'à ses propres intérêts. D’abord, ils sont de bons cliens qui s’approvisionnent en armes et autres équipements coûteux. Ensuite, quand ils sont allés trop loin ou qu’ils sont devenus inutiles, ils deviennent le meilleur prétexte pour une intervention militaire. Les autres dirigeants arabes ou musulmans (n'oublions pas l'Iran) sont prévenus : les dictateurs finissent mal, en général...
_

Aucun commentaire: